Avez-vous pensé à apprendre une deuxième langue, comme le français, par exemple, parce que vous planifiez un voyage à Paris et que vous ne voulez pas passer pour un touriste américain typique qui ne parle pas un mot du jargon local ? Êtes-vous frustré quant à la façon de procéder? Pour une raison quelconque, Khoa hoc tieng Phap uy tin cette application Duo Lingo™ ou ces DVD Berlitz™ ne correspondent-ils pas tout à fait à votre style d’apprentissage particulier ? Si c’est vous, j’en ai rencontré beaucoup qui partagent votre frustration, ce qui m’a inspiré à partager six conseils sur la façon d’apprendre une langue seconde. Pour simplifier, imaginons que vous souhaitiez apprendre le français ; Cependant, il va sans dire que ces six conseils ci-dessous s’appliquent également à toutes les langues que vous souhaitez apprendre.
1. Ne stresse pas pour ça !
Selon l’une des principales autorités mondiales en matière d’acquisition d’une langue seconde (L2), le Dr Stephen Krashen, l’apprentissage de la L2 est mieux réalisé dans un environnement à faible stress. Les enfants qui apprennent leur première langue (L1) ne sont jamais stressés : il n’y a pas de délais parentaux à respecter, et pas de moments embarrassants ou gênants pour faire des erreurs. Les enfants apprennent simplement la L1 sans effort et à leur propre rythme, sans stress et sans limite de temps. Acquérir la L2, comme le fait un enfant, dans un cadre sans stress, est l’un des éléments clés de “l’approche naturelle”, une méthode d’enseignement développée par les linguistes renommés Tracy Terrell et Stephen Krashen.
L’approche naturelle en quelques mots : Ne forcez pas votre apprentissage de la langue ; n’entassez pas une longue liste de nouveaux mots de vocabulaire dans un laps de temps serré, comme si vous étiez dans un concours chronométré, en lice pour un prix. Acquérez votre L2 en “petits morceaux”, à votre rythme, mais soyez cohérent. Apprendre un peu chaque jour, en augmentant graduellement ce que vous avez déjà appris, est beaucoup plus efficace qu’une séance de préparation “une fois par semaine, il faut le faire”. De plus, apprenez autant que possible dans des environnements naturels, impliquant un contenu spécifique que vous avez hâte d’apprendre. Surtout, pour le garder sans stress, ne vous inquiétez pas de faire des erreurs !
2. Évitez une approche grammaticale stricte.
Selon le Dr Krashen, l’acquisition du langage est en grande partie un processus inconscient qui ne nécessite pas une utilisation intensive de règles grammaticales conscientes ou d’exercices fastidieux. Le langage s’apprend mieux par « osmose ». Après tout, c’est ainsi que nous avons appris notre langue maternelle. En tant que petits enfants, nous ne nous préoccupions guère des règles grammaticales, et nous ne recevions pas non plus une liste de nouveaux mots à mémoriser par cœur. Nous avons appris en étant simplement immergés dans notre langue et par nécessité. Nous avons appris en associant des mots à des indices contextuels ; par exemple, la mère montre un chat et dit “regarde le joli chaton”. L’enfant le ramasse et apprend ce qu’est un « minou ». “L’apprentissage contextuel”, apprendre à partir des expériences quotidiennes – (la façon dont les enfants apprennent leur L1), est bien plus efficace que l’apprentissage par cœur.
Évidemment, c’est plus facile à accomplir quand on est entouré de locuteurs natifs. Heureusement, il n’est pas nécessaire d’être dans le pays où l’on parle la L2 pour être exposé. Par exemple, on peut aller au restaurant français local et commander en français, ou rejoindre un club francophone, composé de locuteurs parlant couramment et d’expatriés français.
Bien qu’il soit généralement très difficile pour un adulte d’apprendre une langue étrangère sans apprendre un peu de grammaire et mémoriser de nouveaux mots par cœur, cela ne devrait pas être la seule méthode utilisée. Exemple : je connaissais une dame intelligente et à la retraite qui voulait apprendre à communiquer en français pour des vacances prolongées en France provinciale. Elle s’est acharnée sur les livres de grammaire – c’était sa seule approche – et elle a répondu correctement à tous les exercices d’entraînement; de plus, sa capacité à lire le français était impressionnante. Malheureusement, malgré son approche dévouée mais “livraire” du français, elle a fini par ne pouvoir parler pratiquement aucun français et ne pouvait comprendre que très peu, même quand on lui parlait très lentement. En bref, l’approche de la « vieille école » basée uniquement sur la grammaire se traduira presque invariablement par une maîtrise de la lecture et de l’écriture uniquement tout en faisant peu ou rien pour améliorer la communication verbale.
3. Immergez-vous dans la L2
C’est beaucoup plus facile à faire maintenant depuis le confort de sa propre maison qu’il y a 30 ans. Regardez des films en français avec des sous-titres en anglais, écoutez des chaînes d’information en français, telles que France 24, consultez toutes sortes de clips YouTube en français, trouvez un correspondant français sur des sites tels que MyLanguageExchange.com ou engagez un tuteur français compétent.
De nombreux apprenants de français se plaignent d’atteindre un point où ils peuvent bien lire le français, mais quand il est parlé, les mots semblent fusionnés en un flou indiscernable. C’est là que regarder des films en français, avec les sous-titres anglais activés, est d’une grande aide : les sous-titres sont d’une grande aide pour séparer les mots, et ainsi augmenter considérablement la compréhension. (Gardez à l’esprit que toutes les traductions ne sont pas exactes, mais la plupart sont au moins des représentations très proches du dialogue réel.)